Graphispag clôture sa tournée des rendez-vous sectoriels

9 Mars 2015

Après huit mois sur la route, 9.420 km parcourus, sept villes visitées et près d'une centaine de participants, Graphispag 2015 a clôturé sa tournée de rencontres sectorielles à Barcelone en réalisant que l'industrie de l'imprimerie fait face à 2015 avec de meilleures perspectives et désireuse de se repositionner dans un nouveau marché, qui a connu «un tsunami sectoriel» qui a transformé son modèle économique.

Organisé en collaboration avec les Gremi d'Indústries Gràfiques de Catalunya, ce dernier débat sectoriel de Graphispag a mis en évidence les énormes attentes que le salon a suscitées parmi les entrepreneurs graphiques et le besoin forcé de trouver des espaces d'échange d'idées, d'opinions et d'expériences. Au début de l'événement, le directeur de Graphispag, Aleix Planas, a présenté l'offre et le contenu de cette édition imminente qui se déroulera du 24 au 27 mars.
Le secrétaire général du Gremi d'Indústries Gràfiques de Catalunya, Ricard Sànchez, a souligné le fait que, pour la première fois de ces années de crise, un plus grand nombre d'entreprises étaient optimistes quant aux prévisions économiques. Le président émérite de Graphispag, Miquel Heredia, a corroboré ce point et assuré que le crédit commence déjà à couler, mais qu'il est plus facile d'y accéder pour obtenir des liquidités que pour faire des investissements. De son côté, le PDG d'EGM Laboratoris Color, Enric Galve, était convaincu que la reprise était amorcée étant donné qu'à la fin de 2014, il y avait déjà une légère amélioration en termes de commandes.
De son côté, le PDG de Comart, Ernest Ginjaume, s'est également montré optimiste et a souligné que le client passe désormais des commandes plus petites et plus urgentes, alors que la consommation de carton des entreprises exportatrices a augmenté. Le directeur de Cartonajes Ribas, David Castel, a confirmé ce fait et a souligné la difficulté de retrouver les marges des années antérieures à la crise. Le directeur de Samagraf, Rafael Pardo, prévoyait également une meilleure année 2015, surtout si la banque aidait avec le crédit et que les imprimeries arrêtaient de se concurrencer en baissant les prix. Le directeur d'Impremta Orriols, Jacint Orriols, a expliqué les bons résultats obtenus l'an dernier par son entreprise et l'augmentation des commandes qu'ils ont appréciée. Cependant, de Encuadernaciones Bardenas, Javier Cortés, n'était pas d'accord avec les signes d'amélioration.
Le secrétaire général de l'association Graphispack, Ignasi Cusí, a évoqué la difficulté de limiter l'activité de l'industrie graphique alors que l'impression est déjà intersectorielle. Parallèlement, pour le directeur de Cayfosa, Paco Mancebo, la transversalité des arts graphiques et la diversité des spécialités font que la réelle importance du secteur n'est pas reconnue. De la même manière, le directeur de Plastificados GPM, Francesc Giménez, a fait valoir la valeur du travail quotidien des entreprises graphiques. Le directeur de Bramona Serveis Gràfics, Albert Bramona, a encouragé les entrepreneurs graphiques à écouter les nouvelles générations pour avoir une idée de ce que sera l'avenir et à proposer au client des produits innovants et à valeur ajoutée qui démantèlent la négociation basée uniquement sur le prix.
De même, la Consultante podium, Eugènia Àlvarez a défendu le plus grand impact du produit imprimé s'il est combiné avec des campagnes sur d'autres canaux et que le crossmédia peut être une opportunité de croissance. Le directeur de la Division Grand Format d'Epson Ibérica, Óscar Visuña, a détaillé la responsabilité des fournisseurs d'expliquer et de montrer les applications de la technologie mais, surtout, d'accompagner le client dans le développement de son modèle commercial. De la même manière, le directeur du développement commercial de Roland DG Iberia, Encarna Luque, a estimé que l'engagement de Graphispag à montrer des applications graphiques peut inspirer des activités complémentaires pour les entreprises graphiques.

Vice-président des Gremi d'Indústries Gràfiques de Catalunya, Joan Nogués a défendu le rôle important des foires et encouragé à profiter de Graphispag pour affronter l'avenir. Avec le même avis, le directeur de PrintMakers, Fermí Estivill, a évoqué le changement forcé de mentalité dans le secteur. Enfin, Ricard Sànchez, a dessiné le scénario comme conséquence du «tsunami de transformation sectorielle», aggravé par la crise économique.

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