La L'Union européenne, dans le cadre de la Stratégie d'économie circulaire européenne, l'objectif a été fixé que d'ici 2030, 100% des emballages européens seront recyclés. Il s'est également engagé à recycler et réutiliser 50% des emballages en 2025 et 55% en 2030.
Dans le cadre des objectifs de l'UE, Monts Castillo, coordinateur du Master en Management de l'Emballage de Formation des cadres IQS et consultant en emballage au BRC Global Standards, a offert un webinaire en avril sur l'état des directives européennes sur économie circulaire et recyclage dans le secteur de l'emballage.
Pour l'expert, des changements doivent émerger au niveau réglementaire pour avancer dans le processus: «l'enjeu est de repenser et de repenser de manière totalement disruptive, un modèle dans lequel les sorties sont minimes, la réutilisation et la réutilisation prévalent. Recyclage. Il faut des options de recyclage qui rapportent économiquement ».
Montse Castillo a défendu la nécessité pour le secteur de l'emballage de se conformer aux cadres réglementaires. Par ailleurs, il a souligné la nécessité d'aller un peu plus loin en encourageant le recyclage du plastique et sa réutilisation par des mesures au bénéfice des producteurs. «Il faut identifier quelles mesures sont les meilleures et se déplacer pour établir des plans futurs et établir une feuille de route. En ce sens, il est nécessaire de savoir quelles sont les alternatives les plus efficaces pour pouvoir atteindre l'objectif », a-t-il expliqué.
En ce sens, Montse Castillo a fait référence à l'étude 2020 AECOC Shopper view, dans laquelle 69% des personnes interrogées accordaient de l'importance à l'achat de produits plus durables. «Bien que le plastique puisse démontrer sa circularité et soit parfois une alternative, le consommateur continue d'avoir une vision négative. L'industrie devra opter pour des alternatives ou pour des campagnes de communication qui expliquent les bénéfices de sa circularité », précise l'expert.